Une plante a-t-elle la capacité d’agir sur son environnement ? Dans quelles mesures ?

Les plantes apprennent elles de leurs expériences ?

Peut-on considérer qu’elles ont une mémoire ? Sont-elles capables d’adapter leur comportement ?

Bref, Peut-on parler d’agentivité et d'intelligence des plantes ?

Après une thèse sur l'Hévéa, ou arbre à caoutchouc, lors de laquelle il a pu appréhender les techniques d'électrophysiologie (l'étude des phénomènes électriques et électrochimiques dans le vivant), François Bouteau a peu à peu pris conscience des réponses physiologiques rapides qu'ont les plantes. C'est à travers sa recherche et ses rencontres avec d'autres chercheurs qui travaillent sur les mêmes problématiques qu'il en est venu à se questionner et conscientiser l'observation des sens chez les plantes.

Car en effet, pour survivre, les plantes sont capables et doivent percevoir leur environnement et y répondre de manière efficace. Cela passe par de nombreux sens comme la perception du son, de la gravité, de la luminosité bien sûr mais également la concentration en éléments chimiques, et pas seulemement ...

Depuis quelques années, des recherches mettent en évidence des capacités inattendues que peuvent posséder les plantes. Nous avons pu aborder les travaux sur la capacité du haricot à détecter la présence d'un support, et de diriger leur croissance pour s'y accrocher. Mais également la capacité de mémoire à court terme du Mimosa pudica, la communication inter plantes par les acacias ... et bien d'autres travaux encore qui ouvrent les perspectives à propos des plantes et de leurs capacités.