Il est temps d'explorer

LES PLANTES

Sacrées plantes avec Etienne Grésillon

De l'étude des paysages à la perception des plantes dans le sacré, nous parlons aujourd'hui avec Etienne Grésillon, biogéographe à Université Paris Cité

PODCASTINTERVIEW

6/3/20232 min read

Dans cet épisode nous avons le plaisir d'interviewer Etienne Grésillon, Maitre de conférence à Université Paris Cité

De quoi peut-on parler lorsque nous rapprochons les notions sacrées et plantes ? Quels sont les relations humains-sacrés-plantes ? Comment l’étudier ? Quel est la place des plantes dans la religion catholique ?

Étienne Grésillon est rattaché au laboratoire dynamique social et recomposition des espaces (LADYSS), il y est décrit comme développement des thèmes de recherche se rapportant à la gestion durable des milieux urbains et ruraux mais également au marge social et spatiales en tant que dialectique stimulante pour la géographie et s'intéresses aux relations entre religions et écologie ainsi qu'aux services écosystémiques culturels.

Il a fait sa thèse sur "Une géographie de l’au-delà ? Les jardins de religieux catholiques, des interfaces entre profane et sacré".

Son positionnement méthodologique part du fait qu'il était à la fois géographe et qu'il s'intéressait aussi aux plantes et aux animaux. C'est ce qui fait la biographie : la question de la répartition des plantes et des animaux et travailler sur ces regroupements entre espèces entre individu et de comprendre pourquoi ils sont là et pourquoi ils ne le sont pas.

Mais alors, pourquoi étudier cette dimension sacré ? Pour lui, ça a commencé dans un jardin en Bretagne où il devait faire un inventaire fleuristique et phonétique et repérer l'aménagement pour faire un diagnostic. Ce jardin était un jardin de communauté religieuse. Quelle dimension écologique y a t'il dans un jardin comme celui ci ? Parce que c'est vrai, les plantes qu'on y trouve sont choisies. Finalement, derrière ces plantes qu'il voyait il s'est rendu compte de l'aspect culturel très fort, d'où son intérêt pour les soubassements de ces pratiques et de répondre à la question "d'où viennent elles culturellement ?".

Nous avons beaucoup aimé faire cette interview, c'est une dimension dont nous n'avions eu l'accès auparavant, nous espérons qu'elle vous interrogera comme elle l'a fait pour nous !

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